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Affichage des articles du 2020

«LES TRAVAILLEURS SONT INQUIETS POUR LA PRÉSIDENTIELLE»: Jean-Yves Abonga, président de l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Ifci)

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    Comme ses confrères de la Plateforme nationale ou de la Coalition, Jean-Yves Abonga milite pour un climat apaisé pendant ces élections présidentielles. Il demande également de meilleures conditions de vie aux fonctionnaires .   Comment avez-vous géré la crise sanitaire  ? Nous avons tous été impactés. Mais le gouvernement a pris des mesures d’accompagnement quand il le fallait pour soutenir les Ivoiriens. Notamment les fonctionnaires qui sont en première ligne de la lutte contre la covid-19. Mais sur certains aspects, les fonctionnaires sont restés sur leur faim. Notamment au niveau de l’attribution des primes covid. Il y a d’autres corporations qui n’ont pas été prises en compte dans le traitement. À commencer par les agents de la santé. Ceux qui sont dans l’administration de la santé ont été oubliés. Les enseignants également sont concernés par ces primes. Après l’ouverture des classes, ils étaient exposés. Sans oublier les inspecteurs de travail. C...

« POURQUOI CERTAINS FONCTIONNAIRES N'ONT PAS ENCORE LEURS CACHE-NEZ»: Apollinaire Tapé Djédjé

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Après plusieurs mois dans le silence le Cosyfoci revient sur la situation générale des fonctionnaires, avant et pendant la covid-19 . La protection des fonctionnaires pendant cette pandémie est-elle une réalité dans les services  ? Il faut dire que c’est une pandémie qui a surpris tout le monde. Nous avons appliqué les mesures prises par le gouvernement, via les notes de service rédigées par les différents chefs de service. Entre autres, la rotation dans les services. Il y a eu des initiatives propres dans chaque service, qui créaient des conditions d’hygiène. C’est par la suite que l’Etat a créé les conditions pour que nous puissions bénéficier de cache-nez.   La double vacation a-t-elle été une réussite  ? Dans la majorité des cas, la double vacation a été appliquée, dans les services. Le ministère de la Fonction publique était l’exemple type.    Les cas de contaminations sont-ils légions dans les services  ? Aujourd’hui, il y a toujours...

«COMMENT DES GENS, DANS LES HÔPITAUX, CONTAMINENT LES MALADES»

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Alors que la pandémie à coronavirus continue de sévir, l’attitude de certains travailleurs dans les hôpitaux et cliniques est décriée .   Quel est votre rôle dans la gestion de la pandémie à coronavirus  ? Les techniciens supérieurs de la santé, interviennent dans la gestion opérationnelle des pharmacies dans les hôpitaux publics, sous la supervision des pharmaciens. De ce fait, nous jouons un rôle très important. La pharmacie est le poumon de l’hôpital, c’est nous qui injectons le sang dans le système sanitaire, qui approvisionnons les services en intrants, en médicaments. Les préparateurs et gestionnaires en pharmacie ont pour rôle de mettre les outils pour leurs protections et la prise en charge des malades de la Covid-19, ils doivent faire en sorte que ces médicaments soient disponibles.   Est-ce le cas depuis le début de la pandémie  ? Il y a eu trois périodes. D’abord, l’arrivée de la pandémie qui a véritablement surpris le monde entier. Chacun a eu...

« NOUS VOTERONS POUR LE CANDIDAT QUI OFFRIRA ÇA AUX FONCTIONNAIRES»

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Dans cet entretien, Gnagna Zadi Théodore, président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles de Côte d'Ivoire, revient sur la gestion de la crise sanitaire et fait des propositions . Depuis environ trois mois, les fonctionnaires comme tous les Ivoiriens, sont confrontés à une crise sanitaire sans précédent. Au travail, les mesures barrières sont-elles respectées ? Depuis mars, le gouvernement a pris une série de mesures pour combattre la covid-19. Le confinement d’Abidjan, le couvre-feu, la distanciation sociale, le port du cache-nez. Au niveau de l’administration, au début, des dispositions ont été prises pour protéger les travailleurs. 80% des fonctionnaires ont été mis en congé. Je veux parler des enseignants avec la fermeture des écoles. Ensuite, concernant le personnel de santé, qui constitue le deuxième plus grand nombre de fonctionnaires, des mesures ont également été prises. L’Etat leur a distribué du matériel de protection ainsi que de...

"S'IL Y A ENCORE DES MORTS, NOUS ALLONS DEMANDER LA DÉMISSION DU MINISTRE"

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Dans cet entretien, le président de la fédération des ONG de développement en Côte d’Ivoire (Fedoci) et aussi, de l’Union africaine des ONG de développement (Uaod),  Satigui Koné, revient sur la gestion de la crise sanitaire . Aujourd’hui, avec le contexte actuel de coronavirus, les ONG sont-elles leur mot à dire ? La société civile est avant tout une émanation de la population. Les Organisations de la société civile ont mené des actions dans le cadre global de la riposte qui a été conduite par les Etats avec plus ou moins de succès. Nous pensons que la société civile doit désormais prendre davantage d’initiatives dans la lutte contre la pandémie qui continue de gagner du terrain dans la plupart des pays africains alors qu’avec la timide reprise des activités économiques, les dirigeants seront beaucoup plus préoccupés par la rechercher de solutions en vue d’endiguer la récession mondiale qui se fait menaçante. En tant que président de la FEDOCI, commen...

"LA HAUSSE DES CONTAMINATIONS EST DUE AU LAXISME DE L'ETAT" : Marius Comoé, président du Conseil national des organisations de consommateurs (CNOC)

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Le Conseil national des organisations de consommateurs est par essence, l’instance chargée de la gestion et de la régulation de l’activité de consommateur de Cote d’Ivoire. Dans cet entretien, son président revient sur la crise sanitaire . La reprise des activités à été ordonnée en Côte d’Ivoire, dès début juin. Aujourd’hui, direz-vous que cette décision a été précipitée  ? J’estime que nous sommes un pays pauvre et très endetté. Nous avons nos réalités. En tant que tel, il n’était pas judicieux de programmer notre retour à la normal en se basant à peu près sur ce que font les Européens.   En décidant de déconfiner les Ivoiriens très tôt, nous avons mis la charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, nous le voyons tous, c’est une véritable dérive. De chiffres en nette régression, nous sommes passés à des chiffres en pleine croissance. En vérité, les chiffres font peur. Croyez-vous que l’ouverture des écoles aurait pu attendre un peu ? Ça été une grosse erreu...

« L’ECOLE NE DOIT PAS ETRE UN NID D'INFECTIONS»: Ekoun Kouassi, secrétaire général national du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci)

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Depuis la réouverture des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national, la crainte que les écoles deviennent des foyers d’infections hante les enseignants. Dans cet entretien, Ekoun Kouassi, le leader de l’un des plus vieux syndicats d’enseignants de Côte d’Ivoire dépeint la situation dans les classes . Comment se déroule la reprise des cours dans les écoles, du point de vu des enseignants  ? L’ouverture des établissements primaires et secondaire a débuté le 8 mai dernier à l’intérieur du pays. Vu la situation sanitaire, les enseignants avaient posé des conditions. Parmi ces conditions, ils avaient exigé que chaque enseignant soit doté de masques de protection, qu’il y ait suffisamment de point d’eau dans les écoles pour le lavage des mains. Le gouvernement avait promis 50 masques pour chaque enseignant. Mais cette promesse n’a jamais été tenue. Les autorités avaient promis corriger les défaillances constatées à l’intérieur pour rendre l’ouve...