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Affichage des articles du 2013

#Universités publiques#: ENFIN, LE CALME!!!

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Six mois se sont écoulés depuis la signature de la charte “Alassane Salif N’Diaye”. Et depuis, une relative atmosphère de paix règne dans les universités publiques ivoiriennes. Mais derrière ce paisible rideau, on murmure, on trame… A l’université Félix Houphouet-Boigny, aujourd’hui, le climat s’est illuminé tout comme les murs des magnifiques bâtiments des amphithéâtres. L’air est plus frais, le paysage dorlote et les esprits sont à l’étude. Il semble loin, ce temps où le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique manquait de se faire lyncher par les «camarades», après que ceux-ci avaient fini de se taillader à la machette. Depuis la signature de la charte Alassane Salif N’Diaye, en juin dernier, la violence universitaire n’est plus qu’un vieux souvenir. Pour beaucoup, les «durs» du milieu syndical estudiantin sont simplement rentrés dans les rangs…à jamais. «L’instauration d’un climat de paix a toujours été notre préoccupation, se réjouit...

nouveau SMIG: LES MAISONS DE PLACEMENT JUBILENT

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Une semaine après l’adoption du nouveau Smig, son application est diversement perçue sur le terrain . « Si elle doit faire uniquement la cuisine, c’est 35.000 FCFA. Avec la lessive, vous débourserez 50.000 F. Mais ce sont des prix à débattre ». Au téléphone, la voix de Sory Raymond, responsable de la #maison de placement# « Ivoirienne », située à Port-Bouët, séduit comme un bon vendeur. Et c’est avec assurance qu’il fixe un rendez-vous   pour « placer » l’une de ses servantes. Mais, tandis que la communication se poursuit au téléphone, M. Sory devient soudain réticent. « Le Smig ?, s’étonne-t-il, nous ne l’appliquons pas encore ». Pourquoi ? « Il vient à peine d’être adopté », explique le monsieur. Puis, comme si une idée venait de lui surgir dans la tête, il propose : « mais si vous voulez l’appliquer, il n’y a aucun problème. On peut s’arranger…» Toutefois, après avoir écouté les conditions e...

Dragage de sable à Yopougon-Azito: L'ANGOISSE DES RIVERAINS

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Les dragueurs ne sont plus tout à fait les bienvenus sur les berges de la lagune de Yopougon-Azito. Certains résidents les accusent de mettre en péril leur paisible cadre de vie. #Reportage#. Tous ceux qui connaissent bien Yopougon, savent qu’entre Azito et Loukoua, juste à l’intersection des deux villages, gît un paisible petit quartier de fortune. Les habitants ne lui ont pas encore donné de nom, mais il en rappelle un autre : le « quartier des millionnaires ». Etendus le long de la lagune verdâtre, les immeubles cossus poussent comme des champignons. Tandis que certains reçoivent des travaux de bardage, d’autres sont déjà habités. C’est le cas de la splendide bâtisse de Moussa G. qui nous reçoit ce vendredi 08 novembre autour de 11 heures. Notre hôte est plutôt angoissé. Raison : un voisin très dérangeant est en train de semer la pagaille dans leur cadre de vie. C’est une société de dragage du nom de Wang Do, dit-il, qui a débarqué avec ses engins...

Dr #Kouassi Brice# (DOREX) :"IL Y A ENCORE DE LA PLACE A L'UNIVERSITE"

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A quand les orientations dans les grandes écoles et universités privées  ? Les orientations des étudiants du privé sortent ce jeudi. Elles seront disponibles dès mercredi (ndlr : hier) à 23 heures 59 minutes. Qu’est-ce qui a provoqué ce retard  ? C’est vrai que le 21 septembre dernier, quand nous avons sorti les orientations des universités publiques, on s’attendait à voir celles des grandes écoles et universités privées sortir rapidement. Mais après les résultats, nous nous sommes rendu compte qu’il restait 4.000 places à pourvoir encore dans les universités publiques. Nous avons donc donné la chance aux bacheliers de s’orienter de nouveau dans ces établissements. Comment en ont-ils été informés  ? Nous les avons appelés. Et c’était plus de 10.000 personnes. Nous avons également mis des informations sur la plate-forme de la Dorex (Direction de l’orientation et des examens ; ndlr). J’en profite pour inviter les parents d’élèves et bacheli...

Abobo, Yopougon: LA FORET MANGE LES MORTS

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Lieux sacrés et points de recueillement pour certains, les #cimetières# de Yopougon et d’Abobo sont pourtant en train de disparaître lentement, mais sûrement, sous le poids de la broussaille. #Reportage# . C’est par une journée ensoleillée que la famille Koffi enterre, ce mardi, leur disparu au cimetière de Yopougon-Andokoi. Entre pleurs, cris et étreinte, la foule éplorée suit le corbillard vers un chemin tortueux qui finit par disparaître dans les hautes herbes. Soudain, on ne voit plu s personne, ni même la silhouette du véhicule mortuaire. Et le son des pleurs se fait de moins en moins entendre. Un étranger s’interrogerait probablement sur la destination du cortège mortuaire, vu qu’il n’y a que la brousse qui s’étend à perte de vue. Mais ces malheureux ne font que suivre le prolongement du cimetière de Yopougon. En fait, c’est le paysage qu’offre la nécropole à ses visiteurs. Puisqu’à part quel­ques caveaux visibles à l’entrée, à peine une centaine, le reste n’est que arbre...

Emplois dans le privé: CES PRATIQUES DISCRIMINATOIRES QUI TUENT!!!

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On ne le dira jamais assez : trouver du boulot en Côte d’Ivoire relève presque du miracle. Mais à la rareté du travail s’ajoutent, aujourd’hui, des conditions de #recrutement# pas trop…équitables. L’annonce lui a mis l’eau à la bouche. Affiché sur le site de l’Agence d’études et de promotion de l’emploi (Agepe), le job avait plutôt l’air correct. Vous postulez, vous êtes retenu et vous recevez les fonds. Ce que Ouattara Lanciné ignorait, c’était la close secrète de l’employeur : quiconque veut bénéficier du projet doit se plier à une formation biblique. Selon M. Adjé Narcisse, le président exécutif de la structure, pas question de mettre des fonds à la disposition des bénéficiaires tant que ceux-ci n’auront pas intégré la parole de Dieu. Et ils sont environ trois cents jeunes qui ont été sélectionnés. L’affaire est d’autant plus sérieuse que c’est un projet agronome qui rentre dans le cadre des 125.000 emplois pilotés par le ministère de l’Emploi, des affaire...