Côte d’Ivoire : Quand les VGB gagnent du terrain

Le viol de l’institutrice à Sandégué, dans la nuit du 6 au 7 octobre dernier a révélé le caractère sordide des violences que subissent certains fonctionnaires dans l’exercice de leur métier. Ce n’est pas la première fois qu’une enseignante subit ce genre de sévisse dans la localité. L’année dernier, à Dabou, une institutrice a été violée. Le violeur n’a jamais été arrêté. En 2019, une autre institutrice a subi le même cas, à Jacqueville. Là aussi il n’y avait eu aucune suite dans l’affaire. « Nous avons simplement constaté que si nous ne faisons rien, ces cas passaient sous silence », explique Bertoni Kouamé, le secrétaire général du Réseau des instituteurs de Côte d’Ivoire (Rici). Selon la Ligue ivoirienne des droits des femmes, pour une femme victime de viol, le premier réflexe n’est pas de faire punir son violeur mais de penser à elle-même. La non-médiatisation de ces cas et le silence des victimes occultent la proportion que prennent les viols dans notre ...