« Nous sommes mobilisés»: Affoussy Magloire, président de l’Union des patrons de maquis et bars de Côte d`Ivoire (UNP)

 


Après les mesures prises par les autorités d’impliquer les hommes de la nuit dans la vaccination contre la covid-19, le président l’Union des patrons de maquis et bars de Côte d`Ivoire (UNP) sonne la mobilisation.

 

Le conseil des ministres du 9 septembre dernier, a appelé le personnel des maquis, bars et restaurants, a se faire vacciner. La vaccination sera exigée si les cas de contaminations augmentent. Comment avez-vous accueilli cela ?

 

Nous sommes pour cette propositions du gouvernement. L’Union des patrons de maquis et bars de Côte d`Ivoire salue cette idée. Mais au niveau de l’UNP, nous sommes dans la phase de sensibilisation. Personnellement, je suis déjà vacciné, pareil pour mes deux vice-présidents et mon secrétaire. Il faut reconnaître que ce vaccin est controversé. Mais nous arrivons à faire comprendre son bien-fondé aux gens. Parce que la maladie à coronavirus est une réalité et il faut se mobiliser pour la combattre. L’Etat joue sa part. Nous aussi devrions jouer la nôtre.

 

À votre niveau déjà, que faites-vous pour contrer la maladie ?

J’ai un maquis à Yopougon et un maquis à Marcory. Quelques personnes parmi mes employés y sont déjà vaccinées. Progressivement, les autres seront vaccinés. Nous essayons de donner l’exemple. Mais il faut le faire doucement et progressivement.

 

Les gens adhèrent-ils à cette idée ?

 Beaucoup ont encore peur, c’est vrai. Mais ils comprennent que c’est une étape par laquelle nous devons passer. Partout la vaccination est en train de prendre de l’ampleur.

 

Que comptez-vous faire pour accompagner le gouvernement ?

Nous lançons un appel aux populations. Dans quelques jours, il y aura une grande compagne de vaccination à Yopougon et à Abobo, dans nos différentes bases. Nous allons appeler le personnel des maquis, bars restaurants à venir se faire vacciner contre cette pandémie qui nous empêche de travailler tranquillement.

 

Avez-vous les vaccins pour mener une telle action ?

Pas encore. Mais nous sommes en discussion avec le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour demander 1000 à 2 000 doses de vaccins. Car nous allons faire vacciner le personnel des maquis bars et restaurants dans les deux plus grandes communes de Côte d’Ivoire. Nous demandons donc au gouvernement de mettre à notre disposition ces doses. Nous voulons les accompagner dans la vaccination.  Nous sommes mobilisés pour cela.

 

Entretien réalisé par Raphaël TANOH

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