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Affichage des articles du juin, 2020

"S'IL Y A ENCORE DES MORTS, NOUS ALLONS DEMANDER LA DÉMISSION DU MINISTRE"

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Dans cet entretien, le président de la fédération des ONG de développement en Côte d’Ivoire (Fedoci) et aussi, de l’Union africaine des ONG de développement (Uaod),  Satigui Koné, revient sur la gestion de la crise sanitaire . Aujourd’hui, avec le contexte actuel de coronavirus, les ONG sont-elles leur mot à dire ? La société civile est avant tout une émanation de la population. Les Organisations de la société civile ont mené des actions dans le cadre global de la riposte qui a été conduite par les Etats avec plus ou moins de succès. Nous pensons que la société civile doit désormais prendre davantage d’initiatives dans la lutte contre la pandémie qui continue de gagner du terrain dans la plupart des pays africains alors qu’avec la timide reprise des activités économiques, les dirigeants seront beaucoup plus préoccupés par la rechercher de solutions en vue d’endiguer la récession mondiale qui se fait menaçante. En tant que président de la FEDOCI, commen...

"LA HAUSSE DES CONTAMINATIONS EST DUE AU LAXISME DE L'ETAT" : Marius Comoé, président du Conseil national des organisations de consommateurs (CNOC)

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Le Conseil national des organisations de consommateurs est par essence, l’instance chargée de la gestion et de la régulation de l’activité de consommateur de Cote d’Ivoire. Dans cet entretien, son président revient sur la crise sanitaire . La reprise des activités à été ordonnée en Côte d’Ivoire, dès début juin. Aujourd’hui, direz-vous que cette décision a été précipitée  ? J’estime que nous sommes un pays pauvre et très endetté. Nous avons nos réalités. En tant que tel, il n’était pas judicieux de programmer notre retour à la normal en se basant à peu près sur ce que font les Européens.   En décidant de déconfiner les Ivoiriens très tôt, nous avons mis la charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, nous le voyons tous, c’est une véritable dérive. De chiffres en nette régression, nous sommes passés à des chiffres en pleine croissance. En vérité, les chiffres font peur. Croyez-vous que l’ouverture des écoles aurait pu attendre un peu ? Ça été une grosse erreu...

« L’ECOLE NE DOIT PAS ETRE UN NID D'INFECTIONS»: Ekoun Kouassi, secrétaire général national du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci)

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Depuis la réouverture des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national, la crainte que les écoles deviennent des foyers d’infections hante les enseignants. Dans cet entretien, Ekoun Kouassi, le leader de l’un des plus vieux syndicats d’enseignants de Côte d’Ivoire dépeint la situation dans les classes . Comment se déroule la reprise des cours dans les écoles, du point de vu des enseignants  ? L’ouverture des établissements primaires et secondaire a débuté le 8 mai dernier à l’intérieur du pays. Vu la situation sanitaire, les enseignants avaient posé des conditions. Parmi ces conditions, ils avaient exigé que chaque enseignant soit doté de masques de protection, qu’il y ait suffisamment de point d’eau dans les écoles pour le lavage des mains. Le gouvernement avait promis 50 masques pour chaque enseignant. Mais cette promesse n’a jamais été tenue. Les autorités avaient promis corriger les défaillances constatées à l’intérieur pour rendre l’ouve...