Ils avaient entamé des négociations avec le gouvernement pour bénéficier des effets financiers du déblocage des salaires, eux-aussi. Mais les retraités de la Fonction publique attendent toujours . Dans le pâle décor d’Abobo BC, non loin du Collège Sainte foi, tout tombe en déliquescence ou presque: le système d’assainissement en piteux état; les bâtisses défraichies et désuètes; les voies creusées, cabossées ou essaimées de flaques d’eau glauques ; l’environnement constitué de carcasses de véhicules, de modestes étals et de quelques box aux étagères dégarnies, etc. Derrière ce spectacle déprimant, un vieil homme est en train de mourir à petit feu, lui aussi. Cela fait environ dix ans que Modeste Gbôkô n’est plus infirmier. Ce sexagénaire, assez atypique dans sa situation, vit dans une maison de trois pièces qu’il loue depuis 20 ans à 35000 FCfa le mois. Le proprio qui est devenu un vieil ami n’a pas osé augmenter le loyer par compassion aux souffrances de M. Gb...

Dans cet entretien, Konan Kouassi Denis explique les démarches entreprises auprès des autorités. Aujourd'hui, presque la totalité des fonctionnaires de Côte d'Ivoire ont bénéficié des effets financiers du déblocage des salaires. Au niveau des retraités de la Fonction publique, où en sommes-nous avec les négociations ? En 2014 et 2015, les fonctionnaires en activité ont bénéficié du déblocage des salaires, ce qui veut dire qu'ils sont désormais payés à leur indice réel. Et cela se traduit par une amélioration significative de leur traitement. C'est une très bonne chose.  Mais les fonctionnaires à la retraite qui attendent depuis des décennies le paiement des effets financiers de leurs avancements indiciaires, et qui ont espéré qu'après leurs jeunes frères, l'Etat se pencherait sur leur cas, n'ont malheureusement rien vu venir alors que nous avons mené beaucoup de démarches dans ce sens. À combien estimez-vous vos effets financiers ? L...

Abobo fait encore parler d’elle. Dimanche, une attaque rangée entre jeunes de «Bocabo», un sous-quartier de ‘’#Derrière rails#’’, a entraîné un mort et une psychose généralisée . La voie principale qui coupe le quartier en deux est jonchée de débris de verre. Des pierres et quelques bouts de bois sont épars sur l’asphalte qui, lui-même, présente des marques de chocs par endroits. Aux abords de cette voie poussiéreuse, plusieurs véhicules sont immobilisés. Les pare-brises, les rétroviseurs ainsi que les vitres des portières ont été émiettées. Dans certaines voitures, le poste radio manque. En parcourant la voie, difficile de voir les policiers camouflés sous ce qui doit être des bistrots abandonnés. C’est peu dire, Abobo-Bocabo donne la chair de poule, ce lundi matin. Situé après les rails, le quartier a été secoué dimanche par une violente bagarre entre jeunes. La machette, les gourdins et les cailloux ont plané. Le bilan, selon une source policière, fait état d’un mort et...