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Affichage des articles du janvier, 2016

Irié Tra Bi Clément: "IL FAUT EMPECHER LES PARENTS DE JETER LEURS ENFANTS''

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Dans cette interview,   Irié Tra Bi, président de l'ONG #Cavoéquiva# attire l’attention des autorités sur le #phénomène# . Dites nous la raison de la création de l’ONG Cavoéquiva Nous avons créé cette structure pour protéger les enfants contre toute sorte d'abus. Depuis 2003, date de la création de Cavoéquiva, ce sont près de 6.000 enfants, filles comme garçon que nous avons secourus. Mais ici dans le centre de transit, nous n'avons que des filles aujourd’hui. Cela, depuis la fin de la crise postélectorale. Avant, les enfants, filles comme garçons venaient passer la journée ici, mais n’y dormaient pas. Parce qu'il n'y avait pas de cadre pour les maintenir. Malheureusement, certaines étaient violées dehors. C’est pour cela que nous avons décidé de les loger. Dans les marchés, nous avons des points focaux qui se chargent de nous prévenir lorsqu'il y a un cas d'abus ou de maltraitance. Il y a des bébés que les gens ramassent et qu’ils nous env...

''Enfants Microbes'': UN PHENOMENE EN VOIE D'EXTINCTION?

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Ils régnaient en maîtres et faisaient la loi depuis plusieurs années à Abobo. Mais depuis des mois, les ‘‘enfants microbes’’ semblent avoir pris du recul . Réalité ou simple illusion ? Enquête. A la gare d’Abobo, la dernière attaque à l’arme blanche et en bande organisée remonte à 5 mois. L’une des plus longues trêves, depuis que ces funestes bandes de voyous connues sous le nom d’ ‘‘enfants microbes’’ sèment la terreur dans la commune du maire Toungara. Ils avaient l’habitude de frapper ici, presque toutes les semaines, puis vers le Lycée moderne d’Abobo. Et quand l’envie leur prenait, ces bandits bifurquaient à droite pour se retrouver à Samaké. Là, quelques passants étaient brutalisés avant d’être écumés des pieds à la tête. Si le butin n’était pas suffisant, les gbaka (ndlr, véhicules de transport en commun) étaient pris pour cible. Les chauffeurs et leurs passagers donnaient tout ce qu’ils avaient sur eux. Pendant les veilles de fêtes, qu’elles soient paï...