Tandis que l’indice de sécurité en Côte d’Ivoire est au même niveau que  New York et Genève (1,18), dans la commune d’Abobo, les populations vivent dans la peur. En cause, le phénomène des « microbes » . Ce midi, la route qui longe la mairie d’Abobo du côté du centre culturel n’a rien de particulier. On aperçoit les mêmes véhicules de transport en commun stationnés à même la chaussée (wôrô-wôrô) ; souvent éventrés, sans phare ni fenêtre, prêts cependant à charger.  Et ce fourmillement indescriptible de piétons et de vendeurs ambulants criant à qui mieux-mieux leurs marchandises. Pourtant, un fait peu ordinaire vient de frapper cette voie, il y a une demi-heure de cela.  Un groupe de 7 personnes, des jeûnes âgés de 18 à 22 ans, a débarqué en pleine journée pour dépouiller passants, passagers et commerçants. Pendant une dizaine de minutes, ça a été la débandade totale. « Tout le monde ici a fui lorsqu’on les a aperçus », témoigne Bakalé...

Après le ramadan, comment doit se conduire le #musulman# ? Après le ramadan, ce n’est pas la fin du spiritualisme chez le fidèle musulman. Il faut considérer ce mois comme une sorte de bonus que Dieu offre au croyant. C’est une manière d’adoration que le Seigneur nous donne afin que nous atteignions le paradis. Dieu nous dit que l’alcool, le tabac, tout ce qui nuit à l’homme, sont interdits. On doit suivre cela  avant, pendant et après le jeûne. On constate malheureusement que certains fidèles retournent dans les bars, maquis et boîtes de nuit, aussitôt le ramadan terminé . Si les maquis ne marchent pas pendant le mois de ramadan, c’est parce que les musulmans sont les grands clients de ces lieux. Ce sont des gens qui se disent musulmans modernes. En réalité, ce ne sont pas des musulmans de la croyance, mais en apparences. Ils le sont parce que leurs parents sont des musulmans. Ils consomment l’alcool, vont dans les boîtes de nuit, dans les maquis climatisés.  P...

A quelques heures de l’Aid el fitr, l’imam de la mosquée de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (#Maca#), explique comment bien célébrer cette fête . Le musulman démuni qui reçoit la zakat-al-fitr, l’aumône de la fin du ramadan,   peut-il à son tour la donner à une autre personne ? Oui, cela peut bien se faire. Si la personne en question a reçu beaucoup de zakats, elle peut en donner aux plus pauvres. Parce que ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’en recevoir. Certains pauvres sont connus, d’autres pas. Donc, si une personne reçoit par exemple 50 kilos vivres de zakats, elle peut très bien donner 2,5 kilos à quelqu’un d’autre. Peut-on immoler n’importe qu’elle animal  pendant la fête de l’Aïd-el-fitr ?      Il n’y a pas de particularité dans la nourriture et aussi dans ce qu’on immole pendant cette fête. Les spécifications se font uniquement  lors de la tabaski. Pour le ramadan , vous pouvez immoler un ch...

Plus d’un mois après les premiers effets financiers de la seconde vague du déblocage, on se demande si cette mesure a véritablement amélioré les conditions de vie des fonctionnaires .   Mine de rien, les fonctionnaires ivoiriens font parti aujourd’hui des travailleurs les mieux payés sur le continent africain. Du moins, comparés à leurs confrères qui exercent dans le même secteur d’activité. Un enseignant de lycée de grade A4, par exemple, se retrouve avec un salaire avoisinant les 400.000 FCfa. Les mieux lotis parmi les instituteurs n’ont pas moins de 300.000 F comme rémunération mensuelle. En janvier 2014, lors d’une conférence de presse, Gnamien Konan, alors ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, estimait à 250.000 F le salaire d’un instituteur au Maroc. Et à 100.000 F, pour celui qui exerce au Burkina Faso. Les professeurs de lycées au Maroc, avait poursuivi le ministre, n’empochent que  300.000 F par mois, contre 165.000 F au Burkina ...

Constructions anarchiques sur les emprises de la Sodeci La répression a commencé Depuis hier, l’Office national de l’assainissement et du drainage (Onad) a débuté une opération de libération des ouvrages d’assainissement . Ça va faire mal ! L’Office national de l’assainissement et du drainage (Onad) vient de débuter une grande opération de libération des emprises des ouvrages d’assainissement dans le district d’Abidjan. Hier, ce sont les populations de Port-Bouët, plus précisément  dans le quartier Kra Amany, qui ont reçu la visite des bulldozers et d’une équipe technique de l’Onad, dirigée par Koné Lancina, ingénieur chargé du suivi-exploitation au sein de la structure. La cible des machines : les blocs 29, 30, 33 et 34 regorgeant plusieurs dizaines de familles. Cela fait maintenant plus de deux ans que la quiétude n’est plus de mise dans ce secteur. Quand il pleut, les eaux usées chargées d’odeurs fétides stagnent dans les cours, envahissent les salons, ...