Black marcket: ON RACKETTE FORT!
L’entrée principale du black market d’Adjamé est contrôlée par un groupe de personnes qui s’adonnent à cœur joie au racket . Affublés de lunettes de soleil, pantalon taille-basse et coiffures loufoques, ils montent «la garde». «Vieux père, tu n’as pas encore payé». Le chauffeur du minicar bloqué devant une barre transversale qui tient lieu de barrage de contrôle, hésite. «J’ai déjà payé !», insiste-t-il. Son interlocuteur lui rétorque sèchement le contraire. Le conducteur finit par lui donner une pièce de 100 FCFA. L’un des garçons qui tiennent le poste, soulève la barre pour le laisser passer. Mais déjà, un taxi-compteur arrive. Il est bloqué et doit passer à la caisse pour continuer son parcours. Nous sommes à Adjamé-Renault, devant l’entrée principale du Black market, à côté du Mirador. Le bouillonnement des petits commerces installés au bord de la route ajouté à l’enfer des gbaka (véhicule de transport en commun), irrite. En plus, il faut faire face au soleil de p...