"NOUS ALLONS REFAIRE LA GREVE DE JANVIER 2017..." :Prof. N’guessan Kouamé secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec)



Dans cet entretien la #Cnec# réagit aux propos tenus par le porte-parole du gouvernement après le conseil de ministres de mercredi.

Le conseil des ministres dénoncé mercredi un chantage de la part des syndicats ainsi que les revendications à caractère financier. Il menace de suspendre le payement des stocks des arriérés, parce que vous violez les termes de la trêve sociale...

La Cnec  fait partie de l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Ifc). A partie du moment où l’Ifci a signé la trêve, alors nous l’assumons. Mais dans la trêve il est écrit que tout doit se faire de façon négociée. Lorsque les syndicats déposent des révendications, les structures concernées doivent s’asseoir pour discuter avec eux. S’il y a arrêt de travail cela est dû au fait que les ministres concernés refusent le dialogue. Ensuite, nous disons que la trêve ne veut pas dire la fin de la grève. Lorsque le gouvernement dit qu’il va suspendre le payement des stocks, c’est à nous qu’il fait allusion, parce que nous avons les plus gros montant. Mais attention, si c’est la situation de janvier 2017 qu’ils veulent nous allons le refaire. Nous allons organiser une coalition avec tous les enseignants du primaire au supérieur. On ne peut pas accepter qu’on règle les problèmes de certains et qu’on nous laisse. La trêve n’a jamais été violée.

 Le message du gouvernement ne vous intimide pas ? 
Ce message ne changera rien dans nos méthodes. A la Cnec, nous n’avons qu’un point aujourd’hui: la revalorisation de l’indemnité de logement.

Faites-vous réellement du chantage au gouvernement ?
Ce n’est pas du chantage. Ce qu’on peut dire à leur égard, c’est que c’est une fuite en avant de leur part. Le problème est posé depuis longtemps. S’ils refusent de discuter, en quoi est-ce que c’est du chantage si nous allons en grève ? Nous allons passer par tous les moyens pour obtenir ce que la Cnec désire.

Où en est le dossier sur l’indemnité de logement ?
Le dossier sur le l’indemnité a commencé avec le prof Ly Ramata Bakayoko. Le ministre Mabri Toikeusse nous a demandé de l’étoffer. Nous avons mis en place un comité qui a travaillé dessus. Ce travail a été déposé au ministère de l’Enseignement supérieur depuis octobre pour une demande d’audience. Aujourd’hui nous constatons que le ministre fait la sourdre oreille. Il refuse de nous recevoir. Et nous n’avons qu’un moyen quand le dialogue est rompu. Il y a un blocage d’informations.  On cherche à nous ignorer et nous n’allons pas nous faire. Nous allons monter très bientôt que nous existons. Et cela va se passer sur le terrain. Au gouvernement, nous disons que les enseignants du supérieur cotisent sur une longue période et payent le plus gros montant. Donc, nous ne pouvons pas avoir le même taux d’anuité que les autres, à la retraite. Nous voulons un taux d’anuité à 2%.
Entretient réalisé par Raphaël Tanoh

Leg : Prof. N’Guessan met en garde le gouvernement. 
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