Riviera-Palmeraie-Saint-Viateur : DES RIVERAINS COUPES DE LEURS DOMICILES
Confrontés
d’abord aux inondations puis aux mauvaises odeurs, certains résidants de la
Riviera-Palmeraie-Saint-Viateur risquent aujourd’hui de ne plus pouvoir accéder
à leurs domiciles.
La vie n’est pas du tout rose en ce
moment au quartier Saint-Viateur de la Riviera-Palmeraie. Plus précisément à
Sipim 4. C’est que les travaux d’assainissement entrepris depuis quelques mois
pour juguler les inondations en saison pluvieuse, causent des dommages
collatéraux. Plusieurs familles ne peuvent plus accéder à leurs luxueux duplex
et villas. En cause : un dalot construit puis modifié qui coupe la seule
voie qui mène au pâté de maisons cossues à gauche de Sipim 4. Hier, c’est tout
furieux que les « victimes » ont tenu une rencontre avec la société MK
Construction, chargée des travaux ainsi que les responsables du Projet de renaissance des infrastructures de Côte d'Ivoire (Prici)
qui s’occupe de la coordination du chantier, sans oublier la structure de
contrôle de l’Agence de gestion des routes (Ageroute). Objectif : trouver
une solution. Selon les responsables de MK Construction le dalot a été modifié
et surélevé parce que le premier ne permettait pas de contenir l’afflux d’eau
qui vient en amont. Tout en reconnaissant que le bassin d’orage qui se trouve
au-dessus du quartier, principale cause des inondations, était inclus dans le
projet initial d’assainissement du quartier de sorte à ce qu’on n’ait pas
besoin de relever ledit dalot. Problème : ce plan d’assainissement, qui
est plus complet, plus pérenne et sans dommage pour les populations ne leur a
pas été signifié, estime MK Construction. D’où leur surprise de constater que l’ouvrage
empêchaient certains résidants d’accéder à leur domicile. Du côté de Prici, on préfère
faire remonter ces nouveaux éléments au maître de projet afin de trouver une
solution à cette situation. Mais le maître d’ouvrage, c’est l’Ageroute et la
structure de contrôle qui suit les travaux sur le terrain en son nom préfère
faire monter les informations jusqu’au sommet. Un procès-verbal a donc été rédigé
entre les différents camps. Le document parviendra à la haute direction de
l’Ageroute qui devrait tenir compte de la plainte des riverains. Sauf que pendant
ce temps, les travaux continuent. « Nous sommes sur nos propriétés, des
sites qui ont été approuvés. Nous avons tous nos papiers. On ne comprend pas
qu’on puisse faire un tel projet sans une étude préalable sur le
terrain », se plaint l’un des résidants, menacé par l’ouvrage. « Le
projet initial d’assainissement du quartier était le meilleur. Qu’on nous dise
pourquoi est-ce qu’il a été modifié de sorte à menacer nos domiciles »,
ajoute un autre.
Raphaël Tanoh
Leg : Le dalot qui pose problème.
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