Entretien Dr Cissé Losseni (#Commissaire du hadj#) : « Nous avons diminué nos quotas de 1.400 pèlerins » « Assistez vos frères pèlerins en difficulté » Quelques jours après la fin des consultations médicales pour le pèlerinage, en ce qui concerne l’effectif du contingent, le commissariat du hadj a entrepris la formation des formateurs. Cissé Losseni, le patron de cette institution en profite pour livrer des conseils aux futurs ‘’el hadj’’ et ‘’adja’’. M. le commissaire du hadj, à environ deux mois des premiers départs pour la Terre sainte, vous avez décidé de former les encadreurs. A quoi cela répond-il ? Notre objectif premier, c’est de faire en sorte qu’ils donnent au même moment, les mêmes modules aux pèlerins sur les différentes contrées du pays. Il faut que le pèlerin, avant d’aller au hadj, soit formé de la plus belle des manières parce qu’un pèlerin mal formé est un danger pour lui-même et pour les rites qu’il va accomplir. Il est écrit dans le Coran que lorsqu’une personne revient du hadj, elle est lavée de toute souillure, comme un bébé. Mais si vous n’êtes pas bien formé, au contraire, vous reviendrez Sali ; que Dieu nous en préserve. C’est donc au vu de tout cela que nous avons pris l’engagement devant l’Etat et la communauté musulmane que cette année, nous allons profiter du temps que nous avons pour donner un mois de formation à nos pèlerins. Cela, à partir du premier juillet. Ce samedi donc, nous avons procédé à la formation des formateurs. Ils auront sous leurs bras, les modules élaborés par la commission religieuse, pour que le pèlerin ait une formation solide pour le hadj. C’est vrai que les années précédentes, on a noté un manque de solidarité entre les pèlerins ivoiriens... Chaque pèlerin qui va à La Mecque, a soit payé le voyage de sa poche ou a été aidé par un proche. Il estime par conséquent qu’il n’a de compte à rendre à personne. Il fait son rite et retourne chez lui. Pourtant, le hadj est fait pour se rencontrer, pour échanger des expériences. Ceux qui vont au hadj et qui restent dans leur coin, que retiennent-ils de leur voyage finalement ? Les rencontres sont importantes pendant le pèlerinage. C’est un moment de partage, de solidarité. Nous insistons pour que le pèlerin qui va en Terre sainte, change de comportement à son retour. Qu’il soit à l’écoute des autres malgré la présence des encadreurs. Un pèlerin qui est en difficulté doit être assisté par les autres pèlerins. Les consultations médicales sont arrêtées. A combien de pèlerins sommes-nous ? On était à 7.000 pèlerins quand l’Arabie saoudite a surpris tout le monde, même le Moassassad, en décidant de diminuer le quota de pèlerins de chaque pays. C’est à cause de travaux qui sont en train d’être effectués sur les sites religieux à Médine et à La Mecque. Cela, pour éviter que les gens ne se marchent dessus, lors du pèlerinage et qu’il y ait des morts. Les quotas ont été diminués de 20%. En Côte d’Ivoire, combien de pèlerins sont concernés ? 1.400 pèlerins. Nous sommes donc aujourd’hui à 5.600 inscrits en plus du quota des organisateurs privés. A niveau du contingent étatique, nous avons atteint notre quota. C’est pour cette raison que nous avons arrêté les inscriptions. Mais vous remarquerez que l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) de Treichville est resté ouvert à cause des institutions comme la Présidence, l’Assemblée nationale, qui ont demandé des places. Les pèlerins sont désignés au fur et à mesure. Ce sont donc ces derniers qui vont faire leurs visites médicales. En même temps, les structures privées font leurs formalités médicales. Il y a aussi cette histoire de coronavirus qui fait peur. Quelles sont les dispositions prises ici ? Nous avons tous appris dans la presse cette menace. Ce que je peux vous dire, c’est qu’en 2009, nous avons connu le virus h1n1, qui a entraîné plus de morts, mais le hadj a été organisé. Aujourd’hui, au stade de notre connaissance, le coronavirus ne met pas en cause le pèlerinage 2013. Nous sommes allés rencontrer les responsables de l’Inhp de Treichville, et les documents qui sont à notre disposition ne mettent pas en cause ce rituel. La preuve, vous n’entendrez pas qu’il y a des dispositions particulières d’isolement ou de bilan en Côte d’Ivoire. Donc, nous précisons que la diminution du quota des pèlerins n’est pas assujettie au coronavirus. Que tout le monde se rassure, nous partirons à La Mecque, Inch Allah, dans la paix, la dignité et nous reviendrons saints et saufs. Réalité par Raphaël Tanoh Leg : Cisse Losseni veut que ce hadj soit encore mieux que celui de 2012 "ASSISTEZ VOS FRERES PELERINS EN DIFFICULTES".
Entretien
Entretien
Dr Cissé Losseni (Commissaire du hadj) :
«
Quelques
jours après la fin des consultations médicales pour le #pèlerinage#, en ce qui
concerne l’effectif du contingent, le commissariat du hadj a entrepris la
formation des formateurs. Cissé Losseni,
le patron de cette institution en profite pour livrer des conseils aux futurs
‘’el hadj’’ et ‘’adja’’.
M.
le commissaire du hadj, à environ deux mois des premiers départs pour la Terre
sainte, vous avez décidé de former les encadreurs. A quoi cela répond-il ?
Notre objectif premier, c’est de faire
en sorte qu’ils donnent au même moment,
les mêmes modules aux pèlerins sur les différentes contrées du pays. Il faut
que le pèlerin, avant d’aller au hadj, soit formé de la plus belle des manières
parce qu’un pèlerin mal formé est un danger pour lui-même et pour les rites
qu’il va accomplir. Il est écrit dans le Coran que lorsqu’une personne revient
du hadj, elle est lavée de toute souillure, comme un bébé. Mais si vous n’êtes pas bien formé, au
contraire, vous reviendrez Sali ; que
Dieu nous en préserve. C’est donc au vu de tout cela que nous avons pris
l’engagement devant l’Etat et la communauté musulmane que cette année, nous
allons profiter du temps que nous avons pour donner un mois de formation à nos
pèlerins. Cela, à partir du premier juillet. Ce samedi donc, nous avons procédé
à la formation des formateurs. Ils auront sous leurs bras, les modules élaborés
par la commission religieuse, pour que le pèlerin ait une formation solide pour
le hadj.
C’est
vrai que les années précédentes, on a noté un manque de solidarité entre les
pèlerins ivoiriens...
Chaque pèlerin qui va à La Mecque, a
soit payé le voyage de sa poche ou a été aidé par un proche. Il estime par
conséquent qu’il n’a de compte à rendre à personne. Il fait son rite et
retourne chez lui. Pourtant, le hadj est fait pour se rencontrer, pour échanger
des expériences. Ceux qui vont au hadj et qui restent dans leur coin, que
retiennent-ils de leur voyage finalement ? Les rencontres sont importantes
pendant le pèlerinage. C’est un moment de partage, de solidarité. Nous
insistons pour que le pèlerin qui va en Terre sainte, change de comportement à
son retour. Qu’il soit à l’écoute des autres malgré la présence des encadreurs.
Un pèlerin qui est en difficulté doit être assisté par les autres pèlerins.
Les
consultations médicales sont arrêtées. A combien de pèlerins sommes-nous ?
On était à 7.000 pèlerins quand l’Arabie
saoudite a surpris tout le monde, même le Moassassad, en décidant de diminuer
le quota de pèlerins de chaque pays. C’est à cause de travaux qui sont en train
d’être effectués sur les sites religieux à Médine et à La Mecque. Cela, pour
éviter que les gens ne se marchent dessus, lors du pèlerinage et qu’il y ait
des morts. Les quotas ont été diminués de 20%.
En
Côte d’Ivoire, combien de pèlerins sont concernés ?
1.400 pèlerins. Nous sommes donc
aujourd’hui à 5.600 inscrits en plus du quota des organisateurs privés. A
niveau du contingent étatique, nous avons atteint notre quota. C’est pour cette
raison que nous avons arrêté les inscriptions. Mais vous remarquerez que
l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) de Treichville est resté ouvert à
cause des institutions comme la Présidence, l’Assemblée nationale, qui ont
demandé des places. Les pèlerins sont désignés au fur et à mesure. Ce sont donc
ces derniers qui vont faire leurs visites médicales. En même temps, les
structures privées font leurs formalités médicales.
Il
y a aussi cette histoire de coronavirus qui fait peur. Quelles sont les
dispositions prises ici ?
Nous avons tous appris dans la presse cette
menace. Ce que je peux vous dire, c’est qu’en 2009, nous avons connu le virus h1n1,
qui a entraîné plus de morts, mais le hadj a été organisé. Aujourd’hui, au
stade de notre connaissance, le coronavirus ne met pas en cause le pèlerinage
2013. Nous sommes allés rencontrer les responsables de l’Inhp de Treichville,
et les documents qui sont à notre disposition ne mettent pas en cause ce
rituel. La preuve, vous n’entendrez pas qu’il y a des dispositions
particulières d’isolement ou de bilan en Côte d’Ivoire. Donc, nous précisons
que la diminution du quota des pèlerins n’est pas assujettie au coronavirus. Que
tout le monde se rassure, nous partirons à La Mecque, Inch Allah, dans la paix,
la dignité et nous reviendrons saints et saufs.
Réalité
par Raphaël Tanoh
Leg : Cisse Losseni veut que ce
hadj soit encore mieux que celui de 2012.
« Nous avons diminué nos quotas de
1.400 pèlerins »
« Assistez
vos frères pèlerins en difficulté »
Quelques
jours après la fin des consultations médicales pour le pèlerinage, en ce qui
concerne l’effectif du contingent, le commissariat du hadj a entrepris la
formation des formateurs. Cissé Losseni,
le patron de cette institution en profite pour livrer des conseils aux futurs
‘’el hadj’’ et ‘’adja’’.
M.
le commissaire du hadj, à environ deux mois des premiers départs pour la Terre
sainte, vous avez décidé de former les encadreurs. A quoi cela répond-il ?
Notre objectif premier, c’est de faire
en sorte qu’ils donnent au même moment,
les mêmes modules aux pèlerins sur les différentes contrées du pays. Il faut
que le pèlerin, avant d’aller au hadj, soit formé de la plus belle des manières
parce qu’un pèlerin mal formé est un danger pour lui-même et pour les rites
qu’il va accomplir. Il est écrit dans le Coran que lorsqu’une personne revient
du hadj, elle est lavée de toute souillure, comme un bébé. Mais si vous n’êtes pas bien formé, au
contraire, vous reviendrez Sali ; que
Dieu nous en préserve. C’est donc au vu de tout cela que nous avons pris
l’engagement devant l’Etat et la communauté musulmane que cette année, nous
allons profiter du temps que nous avons pour donner un mois de formation à nos
pèlerins. Cela, à partir du premier juillet. Ce samedi donc, nous avons procédé
à la formation des formateurs. Ils auront sous leurs bras, les modules élaborés
par la commission religieuse, pour que le pèlerin ait une formation solide pour
le hadj.
C’est
vrai que les années précédentes, on a noté un manque de solidarité entre les
pèlerins ivoiriens...
Chaque pèlerin qui va à La Mecque, a
soit payé le voyage de sa poche ou a été aidé par un proche. Il estime par
conséquent qu’il n’a de compte à rendre à personne. Il fait son rite et
retourne chez lui. Pourtant, le hadj est fait pour se rencontrer, pour échanger
des expériences. Ceux qui vont au hadj et qui restent dans leur coin, que
retiennent-ils de leur voyage finalement ? Les rencontres sont importantes
pendant le pèlerinage. C’est un moment de partage, de solidarité. Nous
insistons pour que le pèlerin qui va en Terre sainte, change de comportement à
son retour. Qu’il soit à l’écoute des autres malgré la présence des encadreurs.
Un pèlerin qui est en difficulté doit être assisté par les autres pèlerins.
Les
consultations médicales sont arrêtées. A combien de pèlerins sommes-nous ?
On était à 7.000 pèlerins quand l’Arabie
saoudite a surpris tout le monde, même le Moassassad, en décidant de diminuer
le quota de pèlerins de chaque pays. C’est à cause de travaux qui sont en train
d’être effectués sur les sites religieux à Médine et à La Mecque. Cela, pour
éviter que les gens ne se marchent dessus, lors du pèlerinage et qu’il y ait
des morts. Les quotas ont été diminués de 20%.
En
Côte d’Ivoire, combien de pèlerins sont concernés ?
1.400 pèlerins. Nous sommes donc
aujourd’hui à 5.600 inscrits en plus du quota des organisateurs privés. A
niveau du contingent étatique, nous avons atteint notre quota. C’est pour cette
raison que nous avons arrêté les inscriptions. Mais vous remarquerez que
l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) de Treichville est resté ouvert à
cause des institutions comme la Présidence, l’Assemblée nationale, qui ont
demandé des places. Les pèlerins sont désignés au fur et à mesure. Ce sont donc
ces derniers qui vont faire leurs visites médicales. En même temps, les
structures privées font leurs formalités médicales.
Il
y a aussi cette histoire de coronavirus qui fait peur. Quelles sont les
dispositions prises ici ?
Nous avons tous appris dans la presse cette
menace. Ce que je peux vous dire, c’est qu’en 2009, nous avons connu le virus h1n1,
qui a entraîné plus de morts, mais le hadj a été organisé. Aujourd’hui, au
stade de notre connaissance, le coronavirus ne met pas en cause le pèlerinage
2013. Nous sommes allés rencontrer les responsables de l’Inhp de Treichville,
et les documents qui sont à notre disposition ne mettent pas en cause ce
rituel. La preuve, vous n’entendrez pas qu’il y a des dispositions
particulières d’isolement ou de bilan en Côte d’Ivoire. Donc, nous précisons
que la diminution du quota des pèlerins n’est pas assujettie au coronavirus. Que
tout le monde se rassure, nous partirons à La Mecque, Inch Allah, dans la paix,
la dignité et nous reviendrons saints et saufs.
Réalité
par Raphaël Tanoh
Leg : Cisse Losseni veut que ce
hadj soit encore mieux que celui de 2012.
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