Cie
Au cœur de la production de courant
La Compagnie ivoirienne d’Electricité (Cie), a effectué une tournée vendredi sur ses installations à Abidjan. Objectif : expliquer à la fois aux Ivoiriens les raisons des coupures fréquentes de courant et présenter des nouvelles turbines à gaz qui vont faire face à ce problème, dans ce mois où débute la Coupe d’Afrique des nations (Can).
« …Kossou…combien comme tension? Faites monter… » L’homme qui parle au téléphone est assis devant un ordinateur écran plat qui montre des schémas de circuits. A chaque fois que l’ordinateur émet une alarme, comme il vient de le faire, il se dépêche de donner des coups de fils aux responsables des barrages hydrauliques que compte la Côte d’Ivoire. Kossou, Taabo, Buyo Ayamé. Quelque fois, ce sont les centrales thermiques qui sont contactées pour, soit baisser ou augmenter leur production de courant. Car, le courant de tout le pays doit être à une fréquence de d’environ 50 Hz. Une fréquence trop faible, c'est-à-dire en-dessous de ce chiffre, signifie que la consommation est trop élevée, et qu’il faut immédiatement augmenter la production. On appelle alors des responsables des barrages hydrauliques ou des centrales thermiques comme vient de le faire l’agent pour leur demander d’augmenter la production d’électricité afin que la fréquence soit équilibrée à 50Hz. Il y a aussi un problème lorsque la fréquence est trop forte, donc au-dessus de 50 Hz. Ce qui traduit une forte production par rapport à la consommation. Le courant n’étant pas stockable, il faut exporter le surplus d’énergie. Et ce sont le Burkina, le Ghana ou le Togo qui reçoivent ce courant. Cette fréquence que l’agent surveille comme du lait sur le feu est affichée au-dessus d’un énorme tableau noir au fond de la pièce, grande d’environ 200 m². La salle contient une dizaine d’ordinateurs, des imprimantes, des téléphones posés sur des tables. Ces tables sont occupées souvent par des cartes schématiques représentant le réseau électrique ivoirien. Tout ceci manipulé par des agents. Au bout de la pièce, un hall à gauche mène à une autre salle équipée d’ordinateurs. C’est là que se trouve le service 179 de la Cie. Nous sommes en fait à la direction du Mouvement d’Energie à l’immeuble Eeci, au Plateau. La « tour de contrôle » de tout le réseau électrique de la Côte d’Ivoire. C’est d’ici que le courant est commandé. Ce qui explique d’ailleurs les portes blindées et les sas d’entrée qu’il faut franchir avant d’y accéder. A l’intérieur, on n’a l’impression d’être dans une sorte de base sécrète sous haute surveillance. Ce service bouge 24h24, et c’est par équipe que les agents travaillent pour ne pas lever l’œil une seconde sur la fréquence marquée en rouge qui vascille sans arrêt et aussi garder les yeux ouverts sur les écrans des ordinateurs qui affichent le circuit complet que suit le courant électrique dans tout le pays.
La Tour de contrôle du réseau électrique sous haute surveillance!
Lorsqu’il y a un problème dans un circuit, une alarme s’active aussitôt sur un des ordinateurs et l’agent en charge de le surveiller donne dare-dare des instructions au téléphone à l’agence qu’il faut pour une réparation immédiate. Inutile de le rappeler donc, il est formellement interdit de dormir pendant le boulot ! Pour l’anecdote, le M. Djaha Kouadio Ambroise, directeur du Mouvement de l’énergie, explique que pendant le coup d’Etat de 1999, des agents ont passés trois jours dans cette salle blindée, sans sortir, rien que pour être à l’affût du moindre pépin sur le réseau électrique qui pourrait entraîner une catastrophe. Il y a en permanence de quoi manger et le strict nécessaire pour survivre à une telle épreuve.
Ce vendredi, l’équipe de la Cie qui effectue la visite dans cette salle affirme que c’est là qu’est fait la planification et les prévisions en terme de production d’électricité en Côte d’Ivoire. « Entre 18h et 19 h, la consommation en électricité augmente à Abidjan », explique M. Djaha. Le surplus d’énergie doit être trouvé quelque part. Justement, il est 18h, sur un ordinateur, des zones de délestages s’affichent en rouge. Elles indiquent que Cocody, la Cité des Arts, vient de sombrer dans le noir. Un agent donne des instructions au téléphone, la lumière est rétablie. Les délestages, il y en a bien à Abidjan. Des quartiers entiers plongés t dans le noir et qui laissent parfois ces techniciens impuissants devant le fait. Car ici, on ne peut que commander le courant déjà produit. Et pour comprendre beaucoup plus ces problèmes de délestage, il faut aller sur le terrain.
Matériels insuffisants et surexploités.
A Treichville, le poste de Transport (courant), présente à peu près le même visage que les 43 autres que compte le pays. Sur des pierres et des blocs de béton, est montée une chaîne de disjoncteurs, de gros tubes métalliques surmontés de barre de fer avec des membrures et parcourus par des fils de courant que transportent là un pylône. L’image ressemble à un chantier de barres de fers en construction. Ce poste de Transport recueille le courant qui provient de la centrale thermique de Vridi à 90.000 volts, et la transforme en 15.000 volts qui sont acheminés dans les différentes zones que sert le poste : Plateau, Treichville, Marcory et une partie de Koumassi. Dans ces quartiers, des transformateurs réduisent ensuite le courant à 250 et 300 volts, prêt à être consommé. M. N’Guetta Anini, directeur régional Cie Abidjan sud et M. Cissé Sabati, directeur technique du centre de distribution de Treichville expliquent que dans les quartiers populaires ces transformateurs sont surchargés et finissent par céder. Il faut ajouter à cela le fait que certains délinquants suicidaires vont voler le cuivre et l’huile contenus dans ces appareils qui reçoivent 15 000 volts. « (Il y a plus d’un an) à Akouédo, nous avons trouvé une de ces personnes qui tentaient de voler du cuivre, mort électrocuté au-dessus d’un disjoncteur », expliquent-ils. Tous ces désagréments concourent aussi aux coupures de courants dans les quartiers.
En amont, au poste de Transport, le problème récurent c’est le manque de matériel, selon M. Yao Kacou Narcisse, directeur adjoint du transport. Il n’y a pas assez de transformateurs pour alimenter tout Treichville, ainsi, certains quartiers de cette commune sont fréquemment dans le noir. En voulant surexploiter les transformateurs, ceux-ci se surchauffent et bonjour les dégâts !
Dans la salle de commande de cette unité, encore appelé salle HTA, il y a cinq grands blocs gris qui contiennent 19 cellules. Le courant quitte les tas de machines dehors pour y accéder avant d’être acheminé sous terre par des câbles, vers les différents secteurs à servir. Une cellule, de la taille d’un grand réfrigérateur, alimente un secteur bien déterminé d’Abidjan. Elles contiennent chacune un disjoncteur qui reçoit le courant. Le Grand moulin d’Abidjan a une cellule entière à sa disposition à cause de sa trop grande consommation d’énergie, pareil pour d’autres structures de la capitale économique qui utilisent assez d’énergie. Ces cellules ne sont pas sans problème. En cas de surexploitation, note M. Kacou, elles se surchauffent et s’affectent les unes les autres. C’est tout les secteurs qu’ils servent qui peuvent sombrer dans le noir. Pour éviter cela, il faut arrêter des cellules, c’est-à-dire, abandonner certaines zones sans lumière pendant un certain temps. Le choix de la zone respecter certain critère. Les endroits où se trouvent par exemple un hôpital, un château d’eau, un camp militaire, souvent une école, sont épargnés. Il faut y ajouter les quartiers huppés qui regorgent des grandes personnalités, et, les techniciens à travers un rire, se désolent de cette situation. Quoi qu’il en soit, l’objectif de M. Kacou, c’est d’agrandir le nombre de cellules et de transformateurs pour épargner les surchauffes, étendre leur zone de couverture et baisser les délestages. Pour l’instant, ce sont Treichville, Abobo et Yopougon qui font les frais de l’état limité du matériel.
De nouvelles turbines à gaz pour augmenter la production.
A Vridi, on croit avoir trouvé une solution intermédiaire: l’augmentation de la production de courant à travers la construction de nouvelles turbines à gaz dans la centrale thermique Ciprel III. Débutée en mi 2009, la construction a été achevée en décembre. Le projet a coûté environ 46 milliards de Fcfa. Elle en vaut la peine. C’est la Coupe d’Afrique des nations et N’Guessan Koko Olivier, directeur adjoint chargé des nouveaux projets et des centrales, veut réduire les risques de coupures de courants dans cette période. La nouvelle centrale bâtie sur 15. 000 mètres est composée de deux grosses turbines à gaz, chacune d’une capacité de 111 mégawatts et de trois petites turbines à gaz dont une seule génère 33 mégawatts. Ce site Ciprel fait en tout 30. 000 mètres. Les autres 15.000 mètres regorgent d’anciennes turbines à vapeur, donc moins puissantes que les nouvelles. « Chacun veut éviter le délestage et avoir le plein d’énergie, explique M. Koko sous le bruit abasourdissant des machines. Alors, ils auront le plein d’énergie ! C’est cette centrale thermique qui convoie le courant au post de Transport de Treichville à 90.000 volts. C’est aussi l’une des centrales thermiques les plus importantes du pays.
Débutée à 15h pour s’achever à 18h, sous la houlette de M. Traoré Amidou, directeur adjoint Cie en charge de la production, cette visite révèle un problème de fond. Plus qu’une simple nécessité d’augmenter la capacité de production du courant en amont, en ayant un jour recourt au nucléaire, la Cie a besoin des nouveaux matériels en aval pour garantir une utilisation optimum de cette énergie.
Raphaël Tanoh
Leg : Les nouvelles turbines à gaz de Cirpel III.
Au cœur de la production de courant
La Compagnie ivoirienne d’Electricité (Cie), a effectué une tournée vendredi sur ses installations à Abidjan. Objectif : expliquer à la fois aux Ivoiriens les raisons des coupures fréquentes de courant et présenter des nouvelles turbines à gaz qui vont faire face à ce problème, dans ce mois où débute la Coupe d’Afrique des nations (Can).
« …Kossou…combien comme tension? Faites monter… » L’homme qui parle au téléphone est assis devant un ordinateur écran plat qui montre des schémas de circuits. A chaque fois que l’ordinateur émet une alarme, comme il vient de le faire, il se dépêche de donner des coups de fils aux responsables des barrages hydrauliques que compte la Côte d’Ivoire. Kossou, Taabo, Buyo Ayamé. Quelque fois, ce sont les centrales thermiques qui sont contactées pour, soit baisser ou augmenter leur production de courant. Car, le courant de tout le pays doit être à une fréquence de d’environ 50 Hz. Une fréquence trop faible, c'est-à-dire en-dessous de ce chiffre, signifie que la consommation est trop élevée, et qu’il faut immédiatement augmenter la production. On appelle alors des responsables des barrages hydrauliques ou des centrales thermiques comme vient de le faire l’agent pour leur demander d’augmenter la production d’électricité afin que la fréquence soit équilibrée à 50Hz. Il y a aussi un problème lorsque la fréquence est trop forte, donc au-dessus de 50 Hz. Ce qui traduit une forte production par rapport à la consommation. Le courant n’étant pas stockable, il faut exporter le surplus d’énergie. Et ce sont le Burkina, le Ghana ou le Togo qui reçoivent ce courant. Cette fréquence que l’agent surveille comme du lait sur le feu est affichée au-dessus d’un énorme tableau noir au fond de la pièce, grande d’environ 200 m². La salle contient une dizaine d’ordinateurs, des imprimantes, des téléphones posés sur des tables. Ces tables sont occupées souvent par des cartes schématiques représentant le réseau électrique ivoirien. Tout ceci manipulé par des agents. Au bout de la pièce, un hall à gauche mène à une autre salle équipée d’ordinateurs. C’est là que se trouve le service 179 de la Cie. Nous sommes en fait à la direction du Mouvement d’Energie à l’immeuble Eeci, au Plateau. La « tour de contrôle » de tout le réseau électrique de la Côte d’Ivoire. C’est d’ici que le courant est commandé. Ce qui explique d’ailleurs les portes blindées et les sas d’entrée qu’il faut franchir avant d’y accéder. A l’intérieur, on n’a l’impression d’être dans une sorte de base sécrète sous haute surveillance. Ce service bouge 24h24, et c’est par équipe que les agents travaillent pour ne pas lever l’œil une seconde sur la fréquence marquée en rouge qui vascille sans arrêt et aussi garder les yeux ouverts sur les écrans des ordinateurs qui affichent le circuit complet que suit le courant électrique dans tout le pays.
La Tour de contrôle du réseau électrique sous haute surveillance!
Lorsqu’il y a un problème dans un circuit, une alarme s’active aussitôt sur un des ordinateurs et l’agent en charge de le surveiller donne dare-dare des instructions au téléphone à l’agence qu’il faut pour une réparation immédiate. Inutile de le rappeler donc, il est formellement interdit de dormir pendant le boulot ! Pour l’anecdote, le M. Djaha Kouadio Ambroise, directeur du Mouvement de l’énergie, explique que pendant le coup d’Etat de 1999, des agents ont passés trois jours dans cette salle blindée, sans sortir, rien que pour être à l’affût du moindre pépin sur le réseau électrique qui pourrait entraîner une catastrophe. Il y a en permanence de quoi manger et le strict nécessaire pour survivre à une telle épreuve.
Ce vendredi, l’équipe de la Cie qui effectue la visite dans cette salle affirme que c’est là qu’est fait la planification et les prévisions en terme de production d’électricité en Côte d’Ivoire. « Entre 18h et 19 h, la consommation en électricité augmente à Abidjan », explique M. Djaha. Le surplus d’énergie doit être trouvé quelque part. Justement, il est 18h, sur un ordinateur, des zones de délestages s’affichent en rouge. Elles indiquent que Cocody, la Cité des Arts, vient de sombrer dans le noir. Un agent donne des instructions au téléphone, la lumière est rétablie. Les délestages, il y en a bien à Abidjan. Des quartiers entiers plongés t dans le noir et qui laissent parfois ces techniciens impuissants devant le fait. Car ici, on ne peut que commander le courant déjà produit. Et pour comprendre beaucoup plus ces problèmes de délestage, il faut aller sur le terrain.
Matériels insuffisants et surexploités.
A Treichville, le poste de Transport (courant), présente à peu près le même visage que les 43 autres que compte le pays. Sur des pierres et des blocs de béton, est montée une chaîne de disjoncteurs, de gros tubes métalliques surmontés de barre de fer avec des membrures et parcourus par des fils de courant que transportent là un pylône. L’image ressemble à un chantier de barres de fers en construction. Ce poste de Transport recueille le courant qui provient de la centrale thermique de Vridi à 90.000 volts, et la transforme en 15.000 volts qui sont acheminés dans les différentes zones que sert le poste : Plateau, Treichville, Marcory et une partie de Koumassi. Dans ces quartiers, des transformateurs réduisent ensuite le courant à 250 et 300 volts, prêt à être consommé. M. N’Guetta Anini, directeur régional Cie Abidjan sud et M. Cissé Sabati, directeur technique du centre de distribution de Treichville expliquent que dans les quartiers populaires ces transformateurs sont surchargés et finissent par céder. Il faut ajouter à cela le fait que certains délinquants suicidaires vont voler le cuivre et l’huile contenus dans ces appareils qui reçoivent 15 000 volts. « (Il y a plus d’un an) à Akouédo, nous avons trouvé une de ces personnes qui tentaient de voler du cuivre, mort électrocuté au-dessus d’un disjoncteur », expliquent-ils. Tous ces désagréments concourent aussi aux coupures de courants dans les quartiers.
En amont, au poste de Transport, le problème récurent c’est le manque de matériel, selon M. Yao Kacou Narcisse, directeur adjoint du transport. Il n’y a pas assez de transformateurs pour alimenter tout Treichville, ainsi, certains quartiers de cette commune sont fréquemment dans le noir. En voulant surexploiter les transformateurs, ceux-ci se surchauffent et bonjour les dégâts !
Dans la salle de commande de cette unité, encore appelé salle HTA, il y a cinq grands blocs gris qui contiennent 19 cellules. Le courant quitte les tas de machines dehors pour y accéder avant d’être acheminé sous terre par des câbles, vers les différents secteurs à servir. Une cellule, de la taille d’un grand réfrigérateur, alimente un secteur bien déterminé d’Abidjan. Elles contiennent chacune un disjoncteur qui reçoit le courant. Le Grand moulin d’Abidjan a une cellule entière à sa disposition à cause de sa trop grande consommation d’énergie, pareil pour d’autres structures de la capitale économique qui utilisent assez d’énergie. Ces cellules ne sont pas sans problème. En cas de surexploitation, note M. Kacou, elles se surchauffent et s’affectent les unes les autres. C’est tout les secteurs qu’ils servent qui peuvent sombrer dans le noir. Pour éviter cela, il faut arrêter des cellules, c’est-à-dire, abandonner certaines zones sans lumière pendant un certain temps. Le choix de la zone respecter certain critère. Les endroits où se trouvent par exemple un hôpital, un château d’eau, un camp militaire, souvent une école, sont épargnés. Il faut y ajouter les quartiers huppés qui regorgent des grandes personnalités, et, les techniciens à travers un rire, se désolent de cette situation. Quoi qu’il en soit, l’objectif de M. Kacou, c’est d’agrandir le nombre de cellules et de transformateurs pour épargner les surchauffes, étendre leur zone de couverture et baisser les délestages. Pour l’instant, ce sont Treichville, Abobo et Yopougon qui font les frais de l’état limité du matériel.
De nouvelles turbines à gaz pour augmenter la production.
A Vridi, on croit avoir trouvé une solution intermédiaire: l’augmentation de la production de courant à travers la construction de nouvelles turbines à gaz dans la centrale thermique Ciprel III. Débutée en mi 2009, la construction a été achevée en décembre. Le projet a coûté environ 46 milliards de Fcfa. Elle en vaut la peine. C’est la Coupe d’Afrique des nations et N’Guessan Koko Olivier, directeur adjoint chargé des nouveaux projets et des centrales, veut réduire les risques de coupures de courants dans cette période. La nouvelle centrale bâtie sur 15. 000 mètres est composée de deux grosses turbines à gaz, chacune d’une capacité de 111 mégawatts et de trois petites turbines à gaz dont une seule génère 33 mégawatts. Ce site Ciprel fait en tout 30. 000 mètres. Les autres 15.000 mètres regorgent d’anciennes turbines à vapeur, donc moins puissantes que les nouvelles. « Chacun veut éviter le délestage et avoir le plein d’énergie, explique M. Koko sous le bruit abasourdissant des machines. Alors, ils auront le plein d’énergie ! C’est cette centrale thermique qui convoie le courant au post de Transport de Treichville à 90.000 volts. C’est aussi l’une des centrales thermiques les plus importantes du pays.
Débutée à 15h pour s’achever à 18h, sous la houlette de M. Traoré Amidou, directeur adjoint Cie en charge de la production, cette visite révèle un problème de fond. Plus qu’une simple nécessité d’augmenter la capacité de production du courant en amont, en ayant un jour recourt au nucléaire, la Cie a besoin des nouveaux matériels en aval pour garantir une utilisation optimum de cette énergie.
Raphaël Tanoh
Leg : Les nouvelles turbines à gaz de Cirpel III.
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